Rédigé à 16h03 dans Actualité syndicale, Ca nous a intéressé | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Vous avez été 154 à répondre à notre enquête sur le télétravail et nous vous en remercions. Cet apport qualitatif de réponses autour de cette question nouvelle nous permettra de mieux discuter et d'être une force de proposition vis-à-vis de la Direction.
Pour celles et ceux qui veulent aller plus loin, ci-dessous le CR détaillé de l'enquête.
Résultats de l'enquête sur le télétravail
Merci de votre participation.
Rédigé à 09h00 dans Actualité, Ca nous a intéressé, Info syndicale | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Pour la philosophe Michela Marzano, il faut remettre la coopération au cœur de la société pour contrer les ravages du «tous contre tous». L’idéologie libérale et le mythe de la «confiance en soi» alimentent la méfiance généralisée qui sévit dans notre société. Elle plaide pour le retour de la confiance entre les individus, sans laquelle aucune société ne peut survivre.
Hommes politiques, entreprises ou économistes n’ont jamais autant parlé de confiance. Pourtant, nous sommes de plus en plus méfiants. Que se passe-t-il ?
En 2008, lors de la crise des subprimes, on s’est rendu compte que les responsables politiques et économiques nous ont baladés. Que les premiers avaient fait des promesses qu’ils savaient irréalisables. Et que les seconds avaient fait comme si la croissance pouvait toujours être au rendez-vous. A force d’avoir trompé autrui pendant des années, le capitalisme lui-même s’est mis à ne plus avoir confiance, y compris dans ses propres produits. Le système bancaire s’est effondré faute de confiance dans les prêts interbancaires. Nos dirigeants ont alors dit : «Il faut que la confiance revienne.» Mais cela ne suffit pas, la confiance ne se décrète pas. Après l’avoir détruite, on ne peut pas la faire revenir d’un claquement de doigts. D’autant que le malaise est profond. On a perdu certains repères, on a oublié l’importance de la coopération et même sa signification. Par exemple, à force d’avoir joué avec le modèle du «tous contre tous», les entreprises ne savent plus comment faire travailler leurs salariés en équipe. Et ce discours managérial fait des ravages dans toute la société.
Lire la suite "Michela Marzano «La confiance est un pari»" »
Rédigé à 16h10 dans Ca nous a intéressé, Dans la presse | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Interview - Isabelle Ferreras, sociologue et politologue spécialiste de la vie au travail, estime que les managers doivent arrêter de considérer les employés comme des instruments productifs. Ces derniers ont besoin de se sentir davantage utiles et autonomes.
Sociologue et politologue, Isabelle Ferreras est chercheuse à l’université de Harvard, aux Etats-Unis, et professeure à l’université de Louvain, en Belgique. Elle y donne des cours de sociologie du travail et d’économie.
La crise économique est-elle révélatrice d’un modèle de l’entreprise lui-même en crise ?
Oui. La boussole du monde de l’entreprise est biaisée depuis les années 1970. L’actionnaire est le nord de la boussole, considéré comme l’ayant droit final, comme s’il était le seul à prendre des risques. C’est se méprendre sur ce qu’est une entreprise : un lieu où se jouent des rapports sociaux, et donc une institution politique avec des finalités économiques. Mais cette définition n’existe pas en droit, qui ne reconnaît que l’existence de la société commerciale, celle qui a des propriétaires, les investisseurs et donc les actionnaires.
Est-ce le bon moment pour changer de modèle ?
Oui. Les niveaux de stress, de troubles psychosociaux et de burn-out croissent année après année, toutes catégories professionnelles confondues. En fait, les salariés font l’expérience d’une contradiction. Ils sont nés avec le droit de vote et on leur demande, en tant que citoyens, de s’exprimer sur des sujets parfois complexes. Ils ont intégré la norme de l’égalité démocratique et la reconnaissance de leur égale dignité. Mais, dans l’entreprise, ils sont considérés comme un pur « facteur travail » loué pour mener à bien un objectif défini par autrui, et sur lequel ils n’ont pas leur mot à dire. Cela rentre en contradiction avec la manière dont ils se pensent et se vivent comme investisseurs dans leur travail.
Lire la suite "Doit-on continuer à prendre les salariés pour des enfants ?" »
Rédigé à 16h04 dans Ca nous a intéressé, Dans la presse | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Hier avait lieu notre rendez-vous Café-Philo-Boulot sur la question du "bon management". Histoire de lancer la réflexion (et le débat), nous avons proposé à chacun de s'exprimer au travers de Post-it, sur des questions que nous avions préparé.
Il s'agissait de répondre aux questions suivantes :
· Qu'est ce que le management ?
· Qu'est ce qu'un bon ou un mauvais management ?
· Quels sont les qualités ou défauts d'un manager ?
· Quels sont les qualités ou défauts d'un collaborateur ?
· Peut-on se passer de manager ?
Nous étions une dizaine de personnes, à la fois managers et collaborateurs pour échanger sur cette question. Les réponses écrites sur les Post-it sont retranscrites dans le fichier ici. Même s'il s'agissait d'un questionnement à chaud (et sur le temps de la sieste), il semble que nous ayons bien fait le tour de la question tout de même !
Un échange oral s'en est suivi dont voici les grandes lignes des questionnements qui ont émergé (ce n'est pas exhaustif).
Lire la suite "Retour sur le Café Philo Boulot sur le "Bon management"" »
Rédigé à 17h35 dans Ca nous a intéressé, Votre avis nous intéresse ... | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Un quart des salariés juge insatisfaisant l'équilibre entre leur vie familiale et professionnelle.
Le travail déborde de plus en plus sur la vie privée et familiale des Français, qui aimeraient que les entreprises et même l'Etat en fassent davantage pour les aider à tout concilier. Selon un sondage publié mardi 3 avril par l'Observatoire de la parentalité en entreprise (OPE) et l'Union nationale des associations familiales, la quasi-totalité des personnes interrogées estime que la conciliation entre vie familiale et professionnelle est un sujet de préoccupation important, et sept sur dix qu'il devrait être prioritaire pour les candidats (sondage effectué du 14 au 23 février auprès d'un échantillon de 1 001 salariés ayant des enfants). L'enjeu est pourtant seulement effleuré dans les programmes, et uniquement lorsqu'il s'agit de l'emploi des femmes. Or, selon l'OPE, « les hommes ont également de fortes attentes ».
Lire la suite "Quand le travail empiète sur la vie privée" »
Rédigé à 20h48 dans Ca nous a intéressé, Stress au travail, Temps de travail | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé à 13h35 dans Ca nous a intéressé, Stress au travail | Lien permanent | Commentaires (0)
Bruit, promiscuité... de nombreux salariés souffrent de ce mode d'organisation de l'espace
Mauvaise nouvelle pour les réfractaires au travail en espace ouvert. La fin, souvent annoncée, des « open spaces » (bureaux collectifs installés sur un plateau unique), n'est pas pour demain. Bien que l'on soit loin du new new management avec le « bench » - bureau composé de tables de bibliothèque - ou le « free seating » où l'on réserve sa place, « il aurait même le vent en poupe, affirme Elisabeth Pélegrin-Genel, architecte, urbaniste et psychologue, auteur de Des souris dans un labyrinthe (La Découverte, 2010). C'est un mouvement irréversible. » Car le modèle impose son hégémonie : 60 % des entreprises françaises l'ont adopté.
Pourtant, sa mauvaise réputation ne date pas d'hier. Souvenons-nous de Monsieur Hulot, dans Playtime, de Jacques Tati, ou encore de The Apartment, de Billy Wilder. Plus près de nous, le pamphlet de deux trentenaires, Alexandre des Isnards et Thomas Zuber (L'Open space m'a tuer, Hachette, 2008), n'a pas arrangé son portrait. Le tendre et cynique roman de l'Américain Joshua Ferris Open Space (Denöel, 2007) n'en a pas moins la dent dure. Sur le Web existe même un forum - Lopenspacematuer.com - et, sur Facebook, un comité de libération des détenus des open spaces français...
Rédigé à 09h15 dans Ca nous a intéressé | Lien permanent | Commentaires (0)
Selon la 2e édition du baromètre annuel de l'Observatoire de la vie au travail (OVAT), animé par M@rs-lab et l'Institut de médecine environnementale (IME), 75 % des salariés se déclarent fortement impliqués au travail.
Parallèment, l'étude constate l'évolution de 4 indicateurs sur 7 par rapport à l'an dernier. Ainsi, malgré cette implication, 60% des salariés évaluent défavorablement le climat social; 65% se sentent exposés au stress, contre 55% en 2009; 58% jugent insuffisante la qualité managériale de leur entreprise; et 64% sont mécontents de la gouvernance sociale.
Rédigé à 16h20 dans Ca nous a intéressé | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Psychologues et psychiatres déplorent que nos sociétés hypercompétitives ne valorisent pas davantage l'altruisme
Stop à l'indifférence. Cultivons notre empathie ! Cette capacité à se mettre à la place de l'autre, à ressentir ses émotions. Ils sont de plus en plus nombreux - philosophes, psychologues, psychiatres - à plaider pour davantage d'altruisme. « La concurrence économique exacerbée par la mondialisation pousse chacun, bon gré mal gré, à entrer dans une logique de guerre dont les premières victimes sont au bout du compte la compassion, l'entraide et la solidarité », considère Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, auteur de L'Empathie au cœur du jeu social (éd. Albin Michel, 224 p., 17 euros). Les nouvelles technologies facilitent ce mouvement parce qu'elles invitent à la multiplication de relations désincarnées, sans visage, le plus souvent sans voix.
Rédigé à 09h39 dans Ca nous a intéressé | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)