Lors du dernier CE de Brest, nous avons demandé la répartition des entretiens par managers. Les résultats sont à la hauteur des attentes :
8 managers de Brest font passé 40% des entretient (environs 140),
13 autres font passer 30% des entretiens (environ 110)
et 45 autre managers font passer les derniers 30% (environ 110)
La conclusion est que seulement environ 30% des entretiens se passent donc dans des conditions normales pour faire ce genre d’exercice.
La première catégorie de managers, avec en moyenne 17.5 entretiens à faire passer en début et en milieu d’année, n’ont pas le temps de faire correctement le travail. Le record est à 23 entretiens, pour un manager ! Et cela vient souvent en plus de la charge de travail sur affaires ou des responsabilités transversales de la personne, auxquelles les objectifs individuels sont plus liés ...
La dernière catégorie, avec en moyenne 2.5 entretiens par manager n’a pas la taille critique pour manager réellement un groupe d’individus. On est sur du saupoudrage, on peut parler de supervision, mais pas de management d’équipe.
Par ailleurs, on peut se poser la question du poids des managers dans les échanges inter services quand l’un à 17 personnes et l’autre une.
La densité de management pose aussi la question : c’est quoi un manager, aujourd’hui et à TUS ? Sa fonction est-elle seulement liée aux rendez-vous annuels avec la console de jeux P1st ? Quelle doit être sa fonction tout au long de l’année ? Doit-il diriger ou accompagner ?
A la façon de la répartition des entretiens sur la population des managers, il faut se poser la question du rôle des managers vis-à-vis des managés. Aujourd’hui, les réponses de chacun risquent de révéler le même écart type …
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